Pour la petite histoire…

Il y a quelques années, j’ai pratiqué la sophrologie en tant que

patiente. J’ai pu en apprécier les bienfaits ; elle m’a aidée à surmonter

un asthme d’origine nerveuse :

 

le poids des maux m’étouffait ; cela se traduisait par des

essoufflements et sifflements, toux, anxiété accrue…

 

La sophrologie a réorganisé mon état nerveux pour m’aider à mieux

gérer ma respiration et m’amener à vivre mes états émotionnels

différemment. A travers diverses techniques de relaxation, tout un

panel d’exercices, elle m’a apporté l’équilibre entre « moi et Moi ».

Progressivement, les symptômes se sont amoindris pour disparaître

complètement.

 

Cette discipline m’a tout naturellement amenée à l’observation de soi.

J’ai appris à distinguer le corps que l’on a et le corps que l’on est,

l’ensemble des gestes par lesquels nous nous exprimons et nous

réalisons.

La sophrologie m’a permis d’apprécier d’être un être humain dans

mon intégralité ; mes bras, mes jambes, ma tête me rappellent à ma

bonne humanité toute entière, même à travers ma façon de respirer

dans ce mouvement dialectique perpétuel par lequel on s’ouvre et se

ferme, on se donne et se retrouve. Je suis là.

Elle a mis l’accent sur mes mécanismes : je suis menée par des

habitudes que je ne vois pas et sur lesquelles je n’ai pas de contrôle. Je

suis une machine, un automate, un robot qui tourne en rond, me

répétant continuellement. Je suis sur pilotage automatique.

Je découvre ma plus grande peur : être qui je suis parce que qui je suis est rarement celle que je vis !

Sans cesse en adaptation et sur adaptation pour être comme il faut

sous peine de ne pas être aimée ! Il ne s’agit pourtant pas d’être

comme les autres, mais bien d’être avec les autres !

 

Comment sortir de cet esclavage inconscient et mécanique, comment

me libérer du suivisme aveugle ?

 

 

La vie est un long processus de maturations, de transformations, de

structurations intérieures inhérentes à chacun que nous devons nourrir

sans cesse avec notre intention.

 

En donnant mon attention à ma vie intérieure, je l’amène à la vie.

J’ai décidé de pratiquer le zen, zazen.

La méditation commence là où la concentration s’ouvre sur une autre

conscience que celle qui permet la concentration.

Dans la phase de concentration, je respire.

Dans la phase méditative, je suis respirée.

Malgré les dix années de zazen pratiqué chaque jour pendant une

heure et sans renier tous les bienfaits que cela m’a apportés, je ressens

toujours une certaine nostalgie pour quelque chose d’inconnu, un vide

douloureux, une insatisfaction qui m’empêche de m’épanouir.

 

Revenir à la sophrologie devient alors une évidence. Je ne saurai dire

si c’est la fusion des deux disciplines ou la rencontre entre l’être

essentiel et le moi existentiel qui me fait ressentir autant de

complétude ! Intérieurement, je me sens ouverte, plus large.

 

C’est par la sophrologie que j’ai choisi de mettre mon moi au service

de mon être, vivre mon être, laisser mon être s’exprimer et assumer

mon « moi » dans toute ma dimension intérieure. Me redéployer dans

le monde pour servir mon but fondamental et essentiel, c’est-à-dire

mettre l’attitude, la détente et la respiration au service du chemin

intérieur.

Apprendre à vivre pleinement et de manière plus lucide, en

conscience, en ralentissant le tourbillon de la vie afin d’améliorer son

quotidien.

 

J’ai dédié ma vie dans l’aide à autrui. Après 25 années passées en tant que Secrétaire Médicale Médico Sociale, j’ai choisi de continuer cette expérience profonde personnelle en proposant la Sophrologie Existentielle et aussi d’autres pratiques auxquelles je me suis ouverte, tels que les soins holistiques et énergétiques.

 

 

 

« J’étais entre moi et moi-même

Voilé à moi par moi-même

Et celui que j’aime vraiment

N’a jamais cessé d’être mon cœur

Et mon esprit »